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Souvenir de Marquèze

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Finies les vacances! Cette année, merci la météo, on en aura bien profité. Parmi nos sorties aoûtiennes, deux méritent leur paragraphe ici.

Tout d’abord pour un coup de gueule: la Dune du Pilat.
À savoir que pour un site classé « à protéger », les moyens ne sont pas au rdv! Lundi 10 août pour être exacte, nous sommes partis de Bordeaux dans l’idée de faire découvrir cette montagne de sable à 3 loupiots en âge d’apprécier. Sachant qu’il faut 1h pour faire le trajet quand il n’y a pas de bouchons et qu’on en a mis 2, je laisse le soin aux lecteurs de se faire une idée sur l’affluence… Jusque dans le parking: P1, P2, P3, puis P4: fermés! Passés l’énervement de la queue pour rien et la déception de ne pas fouler le sable, reste l’indignation! Car on est passé plusieurs fois sur cette route, qui mène à d’autres lieux prisés des vacanciers, et tous les jours c’est la même queue jusqu’au parking. Pas une personne en charge de la gestion du site pour baliser la route de pancartes « fermé », pour éviter non seulement les heures d’attente pour rien (les aoûtiens sont entraînés) mais surtout de polluer: combien de voitures avec le moteur en mode bouchon, càd qui consomme le plus, dans un site fragile? Combien de stationnements « sauvages »? À l’ère d’internet, il ne me semble pourtant pas compliqué d’informer les gens sur le nombre de places disponibles par jour, avec calendrier de réservation en ligne, d’autres sites sensibles le font dans le monde.

Passons au coup de coeur: l’écomusée de Marquèze.

Marquèze
J’avais déjà visité cette reconstitution plein air du paysage et du mode de vie des bergers et agriculteurs landais du XIXe siècle, mais cela doit bien faire 10 ans. À l’époque j’étais déjà sensible aux leçons à tirer des anciens, mais en version un peu extrême, que la maternité a tempéré…
Donc en mode « avec enfants », le site vaut le détour surtout pour le cadre: accès en petit train (bon, y’a l’odeur du diesel, mais ça canalise l’accès), balade dans la forêt, au bord de la rivière, ou dans l’airial, en compagnie des moutons gardés par un chien et des bergers montés sur échasses.
En mode « adultes » ou « avec grands-parents pour garder les enfants », plusieurs animations sont proposées: découverte du potager, histoire du gemmage des pins, filage, découverte des plantes médicinales, tissage, fabrication du savon. En plus d’explications dans les bâtiments, et d’une exposition sur la société traditionnelle dans une ancienne bergerie.
C’est cette dernière qui m’a le plus intéressée, avec la fabrication du savon bien sûr! En résumant, les troupeaux permettaient d’amender les champs afin d’y faire pousser le seigle qui servait à la fabrication du pain, base de l’alimentation. Mais les habitants de cette région avaient aussi d’autres activités: culture du millet (en alternance avec le seigle), de légumes potagers, de fruits (pommes, poires, et sorbe), élevage du cochon, de poules, un peu de pêche et de chasse, apiculture, filature de la laine, du chanvre, et du lin.
Et qu’y a-t-il au bugadèr? La lessive: la petite (petit linge), 1 fois par semaine, à base de savon, et la grande (draps), 2 ou 3 fois par an, avec des cendres. Le savon est fabriqué sur place avec de la graisse de canard, de la soude, et un dérivé de résine de pin. Ah, bah voilà qui répond à une question que je me posais depuis un moment: peut-on faire du savon avec la graisse du confit, parce que j’ai beau l’utiliser pour faire cuire pommes de terre et haricots verts, il m’en reste toujours des gros bocaux! Et pas la moindre idée de son indice de saponification. La prochaine fois qu’on fait du confit, je teste! (Pas dans la même marmite hein ;o) !

Ecomusée-la-recette-du-savon

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